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Commentaire : C’est d’abord sur les touches d’un piano que Florence Naprix s’initie à la musique dès l’âge de 8 ans. Elle apprend le solfège et le chant dans la prestigieuse école Armand Siobud à Pointe-à-Pitre en Guadeloupe, sa terre d’origine et de coeur. Dotée d’un sens inné de la musique, pour elle, plus qu’un rêve, c’est une vocation qui naît. Tradition, ouverture, partage : même combat pour la jeune mélomane qui fait ses premières armes avec le chant choral et parcourt la Guadeloupe avec le Caribbean Children’s Choir. Parce que très tôt, Florence est captivée par les voix de Sarah Vaughan et Ella Fitzgerald, le jazz se fait la part belle dans son identité artistique, mais pas que… L’easy-soul décontractée et sensuelle d’Erykah Badu tient aussi une place de choix dans ses diverses inspirations. A 18 ans, elle s’envole pour la France ; première escale à Lyon où elle intègre le groupe Panach’ tout en suivant des études en langues étrangères. La brillante guadeloupéenne poursuit son voyage jusqu’à la capitale. DESS de traduction en poche, elle ne perd pas de vue ses ambitions artistiques. Dans les soirées parisiennes, sa voix de velours et son talent incontestable ne tardent pas à être remarqués, notamment au sein du Wil’Live, dirigé par Willy Salzédo. Le public qui la découvre ne s’y trompe pas : dès les premières notes, nul besoin d’avoir l’ouïe fine pour déceler en elle une valeur sûre et novatrice de la scène caribéenne. Florence rayonne et les propositions pleuvent. Tous registres confondus, elle est appelée à travailler sur de nombreux projets dont des collaborations sur scène ou en studio avec Frantz Laurac, Tony Chasseur, Mario Canonge ou Patrice Hulman. Elle participe à plusieurs festivals et se produit en résidence notamment dans le célèbre club de jazz parisien, le Baiser Salé, au Salon Mangrove ou à l’Improviste. Tout en distillant ses ondes biguine-jazz, l’audacieuse Florence évolue crescendo dans un élan de passion et de discipline. Etre soi-même, garder espoir, aller de l’avant, rester debout et digne à l’image de la Mulâtresse Solitude, tels sont les messages propagés par la pétillante chanteuse à l’enthousiasme contagieux. Un défaut ? La gourmandise… Si Florence est rigoureuse elle a aussi le goût des bonnes choses et croque sa carrière à pleines dents. Fann Kann, titre de son premier album, est la cerise sur le gâteau de sa popularité grandissante. Paru en 2012, cet opus est le fruit de trois ans de travail où Florence porte la quadruple casquette d’auteur-compositeur-interprète-producteur. Réalisé sous la houlette bienveillante et expérimentée du virtuose Stéphane Castry et élaboré avec des musiciens aussi doués que reconnus (Thierry Vaton, Amen Viana, Jérôme Castry, Olivier Jean-Alphonse), Fann Kann explore la possibilité d’un métissage sonore inédit et cohérent. On retrouve dans cet album l’empreinte du jazz, le souffle de la biguine, les racines du zouk, les battements du ka, mais on y sent aussi l’impulsion du rock, une teinte d’électro ! L’éveil des sens prend une dimension symbolique dans cette invitation phonique aux influences plurielles. Un bain de soleil, une cure de vitamines, un vent de fraîcheur : voilà ce que l’on gagne à découvrir cette étoile montante qui ne fera pas que filer dans l’espace musical.

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